To the witchmobile!
Following
their superb 2012 album Cauldron of the Wild, the
Portland, Oregon fourtet
comes back with this new album and
while it's a bit of a letdown compared to their previous opus (one of
my favorite albums of 2012), it's still a high quality album from
one of the most pertinent doom band of the their generation.
In
a way, Mobile of Angels doesn't
seem to be as rooted in traditionalism than their previous one was.
Not that the band didn't have its
own originality beforehand, of course, since they had plenty but I
feel the band really developed their sound to its peak on this album.
The main idiosyncrasy is
their singer, Uta Plotkin is once again delivering all the goods,
she's even better than Santa Claus at her job. I
already said that she's the best singer in metal in
my previous review and I
stand by my word, her powerful vocals are equally bluesy and profound
and she shines literally everywhere. I'll admit I'm not a big fan of
her harsh vocals (only on one song, “Can't
Settle”) but that's because
we can't hear her beautiful cleans while she's doing them! I guess
there's beauty in darkness and anger.
I was pretty much
devastated (okay, maybe not but I like hyperboles) when they
announced Uta's departure from the band after their current North
American tour with Nik Turner's Hawkwind (at least I'll get to see
them for the third time.) Even though she wasn't a founding member of
Witch Mountain, for me she's been the spiritual core of it since
their return with South of Salem
in 2011, she's what made the band truly distinguishable and pushed
their boundaries to their maximum capabilities. I have no idea how
the band to cope with this lost, in my opinion if there's currently
someone in doom metal who is irreplaceable,
it was her. I guess she'll
concentrate her efforts on the excellent experimental project Aranya
so everything isn't lost!
The
guitars of Rob Wrong are heavy and they possess the right amount of
bluesy distortion force to dent
Steve Rogers'
shield in the purest American tradition. I also
expect him to return to the microphone as his vocals weren't bad at
all on their debut album already more than a decade ago. Even
if subtlety isn't the band's strong suit, I mean his solos are
basically blues improvisation (and that's obviously awesome), he
still managed to impress with
his restraint on the
extremely touching “The
Shape Truth Takes”. The
rhythm section of Nathan Carson (who's also an important promoter and
all around cool dude) and newcomer Charles Thomas (coming from the
cool stoner/doom band Blackwitch Pudding) is effective while not
flashy, don't get me wrong they're noticeable enough but I think the
album is so rightfully mixed that it's easier to see it as whole and
hard to dissect like a rare
specimen.
The
album is a bit too short for my taste especially if it's Uta's last
moment with the Mountain, I wanted at least fifty minutes of
goodness! It's composed of
long songs (seven to ten minutes) except the title track which is
some sort of experimental soft interlude. The album starts and
ends with its two
best songs
but I think the three in the middle are a bit weaker.
“Psycho Animundi” has a very impressive calm part, super heavy
riffs and the wailing vocals of Uta, pretty much everything that made
the band a good one. Unfortunately,
the longest track “Your
Corrupt Ways” is kind of boring and drags, it's not as good as
“Aurelia” on the previous album. Mobile doesn't
have huge catchy numbers like “Wing
of the Lord” or “Shelter”, it's exploring other forms of
sensibilities and it's darker
and brooding.
All
in all, it's a good end for the Plotkin era of Witch Mountain but I
wish the album had more content to offer, it feels pretty slim in my
opinion, two more songs would had been ideal for me. Perhaps to
showcase all the abilities the band has been known to have. Even
though my appetite is still there, this album still shows a level of
quality songwriting that puts them in the higher echelons in the doom
metal world.
Embarquons dans la Witchmobile!
Suite
à leur superbe troisième album intitulé Cauldron of the Wild,
le quartet de Portland, Oregon récidive avec leur nouvel album.
Malgré que
je considère que Mobile of Angels n'est
pas aussi fort que son prédécesseur (qui était un de mes albums
fétiches de 2012), cet album reste néanmoins un opus de qualité
d'un des bands doom métal les plus pertinents de sa génération.
D'une
façon, cet album ne semble pas autant enraciné dans le
traditionalisme qu'auparavant. Pas que Witch Mountain n'ait jamais
été un groupe recelant
d’originalité,
loin de là, ils en ont toujours eu leur lot, mais
je sens qu'ils ont atteint le sommet de leur développement ici. La
particularité principale des Américains reste leur chanteuse, la
magnifique Uta Plotkin enchaîne nous offrent encore une fois des
cadeaux vocaux, une vraie Mère Noël de tout ce qui est lent et
ténébreux. J'ai déjà dit qu'elle était une des meilleures voix
du métal dans ma critique
précédente et mon opinion
est inchangée, sa livraison orale est d'une puissance pure et
inégalée et est nourrie de blues (penser à Janis Joplin ici) d'une
profondeur immense et elle
brille presque partout. Je vais admettre que je ne suis pas le gros
fan de ses vocales « harsh » (seulemement sur une
chanson, « Can't Settle », mais c'est probablement parce
qu'on ne peut entendre sa merveilleuse voix claire pendant ce moment,
car objectivement sa voix plus extrême passe le test. Il a toujours
de la beauté dans l'obscurité et la colère.
Je
fus dévasté (d'accord, peut-être pas, mais j'aime les hyperboles)
lorsqu'il ont annoncé le départ de Plotkin après leur tournée
nord-américaine en compagnie de Nik Turner's Hawkwind (à voir à
Montréal en compagnie de nos héros doom locaux Cauchemar.)
Bien qu'elle n'était pas une membre fondatrice du groupe, elle a été
selon moi l'esprit enchanteur de montagne de la sorcière depuis leur
retour en 2011 avec South of Salem. Selon
moi, c'est elle qui rendait la musique du band reconnaissable et qui
poussait leur frontières créatives vers leur paroxysme. Je ne sais
pas comment cette perte sera comblée, si il existait quelqu'un
d'irremplaçable dans le doom, c'était bien Uta. Elle va
nécessairement se concentrer sur Aranya, son projet expérimental,
donc tout n'est pas perdu!
Les
guitares de Rob Wrong sont pesantes en pépère et possèdent la dose
parfaite de distorsion bluesy pour entailler le bouclier de Steve
Rogers d'une façon ultra Américaine. Je
prévois qu'il va peut-être
retourner au micro, car il chantait avant l'arrivée d'Uta et ses
vocaux n'étaient pas mal du tout. Bien que la subtilité n'est pas
un de leur point fort, les solos de Wrong sont bien souvent empreints
d'une sonorité improvisé (et c'est pas mal plaisant), il est quand
même capable d'impressionner avec sa retenue à plusieurs endroits
comme la touchante pièce « The Shape Truth Takes » et
ses moments calmes. La section rythmique de Nathan Carson (un
important promoteur et agent d'artistes, un gars pas mal cool
overall) et Charles Thomas (le bassiste du trio doom/stoner
Blackwitch Pudding, à découvrir simplement pour leur nom cocasse)
fonctionne bien malgré qu'elle n'attire pas l'attention.
Je dirais que c'est la faute au mix de l'album qui est si bien faite
qu'il est difficile de disserter des éléments précis de ce
spécimen. Les musiciens se complimentent bien
et créent un tout cohérent.
L'album
est un peu trop court selon moi surtout que c'est le dernier moment
avec Uta, je voulais au moins une cinquantaine de minutes de bon
stuff! Mobile of Angels est
composé de longues pièces (7 à 10 minutes) exception faite de la
chanson titre qui est une sorte d'interlude expérimental et douce
qui m'a rappelé le duo québécois Menace Ruine. L'album commence et
termine avec ses deux meilleures chansons, mais je crois que les
trois au milieu sont relativement plus faibles. « Psycho
Animundi » possède une section calme vraiment géniale et
démontre tout ce que le band est capable de faire du haut de ses
9 minutes. Malheureusement la plus longue chanson de l'album « Your
Corrupt Ways (est quand même ennuyeuse et traîne en longueur, elle
n'est pas aussi bonne que la chanson « Aurelia » sur la
l'album précédent. Mobile souffre
du fait qu'il n'a pas de gros morceaux catchy comme « Wing of
the Lord » ou « Shelter », mais il explore d'autres
sensibilités et il est plus sombre et introspectif.
Finalement,
c'est une bonne fin pour l'ère Uta Plotkin de Witch Mountain même
si je souhaitais que l'album aille plus de contenu, c'est quand même
mince, deux chansons de plus m'auraient rassasié et
aurait pu démontrer l’entièreté de leur personnalité.
Malgré que mon appétit
n'est pas entièrement comblée, le niveau de composition de l'album
place le groupe dans les hautes sphères du doom. Je ne sais pas trop
quoi l'avenir leur réserve, c'est à voir!
Witch Mountain
Also published on Ondes Chocs.
Also published on Ondes Chocs.
1 comment:
Post a Comment